A l’occasion du 130ème anniversaire de la naissance de Louise Weiss, les élèves de BTS comptabilité et gestion du lycée du Général Leclerc de Saverne ont eu l’opportunité, grâce à leur professeur de Français (Madame BOURREAU), d’étudier le travail et la personnalité de la figure féminine de notre ville : Louis Weiss. Pour la majeure partie des élèves, ce nom n’était pas étranger. Mais les convictions ainsi que les combats menés par cette Femme, eux, l’étaient totalement. C’est pourquoi la classe de BTS a réalisé trois sorties pédagogiques au château des Rohan de Saverne, où se situe le musée dédié à Louise Weiss.
Louise Weiss est née le 25 janvier 1893 au sein d’une famille plutôt aisée en Alsace. Elle a des membres de sa famille dispersés dans de nombreux pays d’Europe, ce qui lui permettra plus tard d’être parfaitement bilingue. A cette époque, le rôle de la femme était restreint à l’entretien du foyer et à l’éducation des enfants, norme qui ne convenait pas à Louise Weiss et qui lui valut de nombreuses querelles avec son père lorsqu’elle lui annonça qu’elle voulait réaliser des études de lettres. Il décida de l’envoyer dans une école où elle apprendrait à devenir une bonne mère de famille, école qu’elle quitta après six mois pour étudier les lettres. Elle est d’ailleurs la première femme à obtenir son agrégation de lettres. En 1924, Louise Weiss devient co-fondatrice du journal L’Europe Nouvelle, un journal qui parle de politique mais qui a également permis à certains artistes qu’elle appréciait de se faire connaître. Les élèves de BTS ont pu contempler certaines œuvres de ces artistes lors d’une exposition temporaire au château des Rohan. Au XIXème siècle, les articles de journal n’étaient rédigés que par des hommes. C’est pourquoi Louise Weiss écrivait sous le pseudonyme de Louis Lefrancq. Elle a été terriblement marquée par la Première Guerre mondiale où elle était infirmière et soignait les « gueules cassées », ce qui fit naître en elle une envie de paix et d’union. Louise Weiss organisait des soirées chez elle, où, avec ses amis, ils échangeaient sur la politique et sur la musique autour d’une table ronde, qui est exposée au château. L’arrivée au pouvoir d’Hitler était une catastrophe pour elle, qui a d’ailleurs intitulé un article « On ne pactise pas avec Hitler ! ». Louise Weiss démissionna par la suite de son journal car il ne représentait plus les valeurs qui lui étaient chères. La Seconde Guerre mondiale éclata, comme elle l’avait vu venir, et Louise Weiss échappa de peu à la déportation grâce à une fausse carte d’identité. Elle a envoyé ses œuvres d’arts dans sa famille en zone libre mais n’eut malheureusement pas le temps de sauver sa bibliothèque des mains des nazis. Elle est ensuite entrée en Résistance en rédigeant des articles dans un journal clandestin. Louise Weiss perdra son deuxième grand amour au cours de cette guerre. Les élèves de BTS ont pu découvrir les tourments de sa vie lors de la visite du musée permanent du château, dans un parcours marqué par les fleurs que Louise Weiss aimait tant. Ils ont ainsi vu l’évolution de sa vie au travers d’objets, d’œuvres et du mobilier de Louise Weiss.
A la fin de la Seconde Guerre mondiale, Louise Weiss a réalisé de nombreux voyages afin d’étudier les facteurs belligènes (polémologie) et s’est engagée pour la cause féminine, en menant diverses actions (interruption d’une course, chaînes symboliques, chaussettes…) et a même été jusqu’à organiser de fausses élections avec de faux bulletins qu’elle a remportés ! Les combats qu’elle a menés tout au long de sa vie furent récompensés en 1979, quand elle endossa le rôle de présidente d’honneur du parlement européen et qu’elle prononça le discours d’ouverture devant l’assemblée. Une autre grande Femme aux idéaux similaires et qu’elle respectait tant lui succédera : Simone Veil.
L’ancien maire de Saverne Adrien Zeller a rencontré, par chance, Louise Weiss dans un train, et lui a proposé de réaliser un musée en son honneur dans le château des Rohan. C’est ainsi et grâce à la donation de ses biens qu’il existe un musée Louise Weiss à Saverne, ainsi qu’une statue de cette Femme au bord de la fontaine. Louise Weiss s’est éteinte le 26 mai 1983 à l’âge de 90 ans. Un bâtiment du parlement a été renommé en son honneur et elle est devenue une figure importante de la paix et du féminisme.
C’est ainsi que les élèves du lycée Leclerc ont pu découvrir Louise Weiss, en effectuant des sorties pédagogiques où ils ont pu découvrir des œuvres, réaliser des débats, rencontrer des membres du parlement européen, assister à une conférence sur la paix organisée par Madame Le Van et exprimer leur imagination en réalisant des cartes postales sur la paix. Louise Weiss s’est battue toute sa vie pour défendre ses convictions et pour la création de l’Union Européenne dont elle avait tant rêvé et qu’elle pu admirer et apprécier à la fin de sa vie. Louise Weiss est l’allégorie de la célèbre citation d’Antoine de Saint-Exupéry : « Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité ! ».
Florian Niobey, 1BTS1
Née le 25 janvier 1893 à Arras et morte le 26 mai 1983 à Paris. Elle a grandi dans une famille modeste. Louise Weiss a été très fusionnelle avec sa mère. Après avoir obtenu son diplôme de lettres, elle voulut continuer ses études contre l’accord de son père.
Trois engagements majeurs marquent la vie de Louise Weiss : l’Europe, le féminisme et le journalisme.
En 1915, elle débute une carrière de journaliste sous le nom de Louis Franc pour ne pas se faire reconnaître car être journaliste pour une femme à l’époque était très mal vue.
Dès lors de sa création « L’Europe Nouvelle » en 1918, elle s’intéresse au droit de vote des femmes. Pensant quant mettant cette loi en place cela empêchera toutes nouvelles guerres, elle met en place un mouvement de propagande « La Femme Nouvelle » qui organise plusieurs manifestations.
En 1924, Louise Weiss rencontre Aristide Briand et crée une revue politique en faveur de la paix.
Durant la première Guerre Mondiale, elle a soigné de nombreux blessés et vue le monde se détruire. Après avoir été confronter à toutes ses horreurs, elle décida de voyager à travers le monde pour comprendre les raisons des guerres.
En 1979, en tant que personne la plus âgée, elle fait un magnifique discours pour rendre hommage aux Européens du passé.
Louise Weiss reste fière d’elle et pense que l’Europe n’a pas fini de se construire.
Avant de mourir, Louise Weiss fait don de ses collections au musée du Château des Rohan à Saverne pour rendre hommage à ses origines alsaciennes. Le Musée a dédié un emplacement spécialement pour elle.
Avec ma classe de BTS j’ai découvert son emplacement dédié a elle au musée de Saverne et aussi sa collection temporaire. J’ai découvert des œuvres qui lui tenait à cœur, des œuvres qu’elle à reçu d’amis ou qu’elle a elle-même acheter.
Toutes ses œuvres sont différentes, œuvres avec des couleurs froides qui fond ressentir de la joie mais aussi des œuvres avec des couleurs chaudes, plutôt sombre qui rejeté de la tristesse, du malheur et de la peur.
Louise Weiss était une personne extraordinaire. Elle a été journaliste, écrivaine et très importante en politique. Elle s’est battue pour l’Europe, la paix et les droits des femmes.
Eve Fuchs